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Pensées limitantes

Pensées limitantes

Pensées limitantes

J’ai toujours adopté la règle du “j’y crois, alors je vais y arriver”. Ça fait un peu cliché, mais ça fonctionne. Il y a de nombreux écrits sur ce sujet qu’est le positivisme.

Lorsque l’on se conditionne pour réussir quelque chose, on met tout en œuvre pour y parvenir, que ce soit sur le plan psychologique, physique, matériel, etc … Il faut pour cela y croire véritablement, en avoir une conviction très forte au point de ne jamais se laisser démonter. La clé est de voir les choses de manière positive en permanence.

Il faut créer tout un cadre autour de soi pour y parvenir, une bulle. Car tout sera mis en place pour vous empêcher d’atteindre vos objectifs : les bien-disants qui ont toujours l’intelligence de semer le doute en vous, l’environnement, votre éducation, votre histoire et j’en passe …

Lors de mon second UTMB, j’étais venu en famille pour en découdre pour la deuxième fois, mais en mieux. L’idée était de finir non seulement avec un meilleur temps, mais surtout avec le sourire. Le souci est que je n’y étais pas réellement disposé. J’avais passé une mauvaise semaine avec peu de sommeil, j’ai fait presque nuit blanche la veille et je m’endormais quasiment à table le soir avant le départ. En règle générale, ce genre d’excuse ne m’arrête jamais. Et ce jour là, j’étais plus que motivé pour franchir la ligne d’arrivée !!

À quelques heures du départ, un très bon ami et expert en ultra trail me taquinait. Il me disait que je n’y arriverais pas et que l’abandon n’était pas grave en soi (il est spécialiste en la matière et à beaucoup expérimenté le sujet …). Pour lui, l’abandon était tout simplement une possibilité, voire même une issue positive. Le défi a bien sûr été lancé …

Départ pris à 1h du matin, dans le froid, j’ai progressé non sans mal. Au bout de 3 heures de course et une lutte acharnée contre un tendon d’achille qui me faisait souffrir, une phrase a tout à coup raisonné dans ma tête : “l’abandon peut être une bonne chose”. Il a fallu une fraction de seconde pour que je prenne la décision de m’arrêter au ravitaillement suivant. Certains diront que c’était le moment et que je n’aurais pas pu aller au bout. Moi je suis certain que je n’ai pas été assez fort psychologiquement et que ma bulle contenait une brèche dans laquelle mon bien disant s’est glissé !

Il a semé le doute dans mon esprit qui en a profité pour s’en servir et alimenter une zone de confort : celle d’arrêter de lutter. J’ai couru d’autres ultra trails avec des douleurs similaires, voire pires. Cela ne m’a jamais empêché d’être « finisher ». La différence cette fois, c’est cette phrase négative, cette pensée limitante que j’ai bien voulu accueillir et qui a programmé mon mental au point de lui faire admettre l’abandon.

4 Comments

  • MONNIER
    26/01/2020 7 h 17 min 1Likes

    Salut Francis,

    Je lis toujours tes posts avec un grand intérêt !

    Je partage !

    Gérald.

    • Francis
      31/01/2020 2 h 24 min 1Likes

      Un grand merci Gérald ! Toujours un plaisir de faire part de mon expérience

  • David David
    02/02/2020 10 h 29 min 1Likes

    Slt Francis, en effet c bien le problème.. Une personne devrait avoir la responsabilité de chaque mot qu’il dit.. Se rendre compte des dégâts collatéraux. Néanmoins, comme tu dis, pour ces personnes là, leur fonctionnement est une évidence.. Dans les extrêmes, et tu es bien placé, la préparation psychologique est un atout, entre nous tu n à rien à prouver de ce côté là. Encore une fois l’expérience gagne du terrain, en vu de ton post, tu en sort gagnant.. à bientôt.. Sportivement David

    • Francis
      04/02/2020 17 h 56 min 0Likes

      Salut David,
      Merci pour ton message.
      En effet, l’expérience est un loooong apprentissage 😉
      Amitiés,
      Francis

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