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Hyper-connexion et hyper-stimulation

Hyper-connexion et hyper-stimulation

Hyper-connexion et hyper-stimulation

Aujourd’hui on est tous connectés. Ça commence au réveil avec la jolie mélodie de notre smartphone. On se lève pour l’arrêter et on prend notre appareil avec nous pour avoir les nouvelles du monde … des réseaux sociaux. On passe d’un réseau à un autre, d’une vidéo à une autre, on clique sur des liens. Puis vient le moment de la prise de conscience : on regarde ses emails. Les plus sympas en premier. Ceux qui concernent le travail seront traités plus tard, j’ai même pas encore pris mon petit déjeuner !

Et ainsi va la journée. On passe du smartphone à l’ordinateur en passant par la montre connectée pour ne rater aucune notification. Y compris celle tard le soir qui nous dit qu’il faut bientôt se coucher. Pas avant d’avoir vérifié ce qui se passe dans le monde bien sûr … durant au moins une bonne heure.

Nous sommes tous conscients du temps passé sur nos appareils (plus de 4 heures par jour), mais ça fait tellement de bien. Ça détend. A tel point qu’on ne mesure pas l’impact que cela a sur notre productivité, même notre vie en général.

Toutes ces occupations nous détournent de nos obligations et nous contraignent à faire les choses en urgence. Notre temps est cannibalisé par nos appareils. Nous devons alors compter le temps disponible pour faire tout le reste.

Le travail se fait par épisodes. Nous sautons d’un sujet à l’autre, d’un projet à l’autre. Nous passons d’une conversation à une autre. Puis sous adaptons le même comportement dans la vraie vie que sur nos smartphones : nous switchons en permanence pour passer à autre chose. Nous avons développé cette tendance à nous disperser sans cesse.

Les dernières recherches ont montré que lorsque notre smartphone est à portée de main, notre concentration se réduit à 40 secondes seulement. Notre attention dépasse à peine une minute ! Soit 15 fois moins que celle d’un enfant de 4 ans … qui n’a pas encore de smartphone bien sûr 😉

Tout cela n’est pas vraiment dû à notre incapacité à être concentré sur une seule chose à la fois. En réalité, notre cerveau est hyper-stimulé. Il est en excitation permanente. Il produit cette hormone du bonheur appelée la dopamine quand on regarde ce qui sur passe sur Facebook, Instagram, etc … Notre curiosité constamment est attisée. C’est la raison pour laquelle on ne se sent pas réellement perturbé.

Cela a toutefois des conséquences sur notre productivité. Alors que faire avec ce paradoxe ?

Si nous avons besoin de produire, de nous rapprocher des autres, d’être créatif, nous devons faire une pause :

  • Ne regarder son smartphone qu’après le petit déjeuner
  • Laisser son smartphone dans la poche quand on est à table
  • Ne pas vérifier ses réseaux sociaux quand on discute avec quelqu’un
  • Simplement ne rien faire de temps en temps

Vous verrez que le champ des possibles est bien grand.

J’expérimente ça lorsque je conduis ou quand je cours. Je ne suis pas stimulé par mon smartphone. Je suis seul avec mes pensées. Et c’est de la pure magie : je résous des problèmes, j’ai des idées, ma créativité est activée. C’est un vrai bonheur.

Faire une pause de connectivité dans notre journée nous donne la possibilité de ne rien faire, voire de mieux faire. Et c’est tout aussi stimulant.

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